Alors que le gouvernement occupe l’espace médiatique pour nous enfermer dans des débats autour des questions sanitaires ou sécuritaires, ce sont bien les revendications sociales et salariales qui sont au coeur des préoccupations des personnels en cette rentrée sociale. Face à la précarisation de l’Éducation (perte du pouvoir d’achat, recours aux personnels précaires…), il y a urgence à construire une forte mobilisation pour rompre avec les politiques d’austérité, obtenir sans attendre des revalorisations salariales importantes et sans contrepartie ou stopper la dégradation de nos conditions de travail. Télécharger le PDF
Revalorisations salariales « historiques »… Vraiment ?
JM Blanquer vante des augmentations de salaires «historiques». Pourtant, sa « prime d’attractivité » est très insuffisante pour rattraper le décrochage salarial lié à l’effet combiné du gel du point d’indice, de l’inflation et de l’évolution des cotisations sociales.
La CGT Éduc’action dénonce autant son montant que sa forme (indemnitaire et non indiciaire) car sa « durée de vie » ne dépendra uniquement que de la volonté des prochains gouvernements.
Elle laisse donc un goût amer aux collègues dont beaucoup n’auront plus de perspective d’augmentation. Enfin, que dire une fois de plus de de cette politique indemnitaire sources de concurrence et d’inégalités femmes/hommes par essence.
explosion du nombre de contractuel·les dans le 1er et 2nd degré;
manque de personnels AESH et élèves sans soutien;
services administratifs en souffrance car sous-dotés ;
personnels de vie scolaire isolés car pas assez nombreux…
AESH méprisé·es
Avec l’augmentation du SMIC au 1er octobre, leur grille de rémunération instaurée cet été
sera caduque. Il·elles repasseront sous le salaire minimum… Indécent !
Réforme de l’assurance chômage
Nouvelles attaques contre les précaires de l’Éducation nationale : durcissement du seuil d’accès, dégressivité et baisse des allocations…
Protocole de requalification de la filière administrative
Saupoudrage salarial, insuffisance des recrutements, précarité…
Pour la CGT Éduc’action c’est non !
Le développement de services publics de proximité et l’abandon de la territorialisation de l’Éducation (bacs locaux, hiérarchies intermédiaires, projet de loi 3DS…)
La titularisation de tou·tes les contractuel·les et un plan de recrutements massifs-immédiats de personnels statutaires permettant entre autre, la baisse des effectifs/classe
Une revalorisation salariale immédiate pour tou·tes de 400 €/mois
Une revalorisation salariale de tous les personnels sans exception, sans contreparties et tout au long de la carrière
Une amélioration des conditions de travail car leur dégradation constante depuis des
années accentue le désintérêt des personnels et des jeunes diplomé·es
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